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Au Pakistan, la censure religieuse et la crise économique ont eu raison d’une industrie cinématographique jadis florissante. En revanche, un divertissement populaire prospère sans encombre : le dirty drama, ou "théâtre vulgaire". Toléré, voire encouragé par les autorités, ce genre vaudevillesque mêlant plaisanteries graveleuses, remarques misogynes et danses suggestives offre un espace de distraction à un public exclusivement masculin, mais dégrade l'image de la femme comme celle du théâtre, au grand dam des intellectuels.